Informations générales
Approfondir votre personnage
C'est en tant qu'homme que je décidai de revenir là-bas avec une grande prudence, le regard vif, je n'étais qu'a quelques mètres lorsque je senti mon corps s'élever, deux hommes m'avaient attrapé par les bras, je me débâtai en leur demandant de me lâcher mais ils ne le faisaient pas. Cette fois-ci, ce ne fût pas la peur qui déclencha mon second don, mais la colère, la haine, je concentrai toute ma volonté à vouloir m'extirper de cette situation, lorsqu'une bourrasque balaya les deux hommes qui lâchèrent instantanément prise.
Lorsque je relevai la tête en direction du camp, j'arborai un léger sourire, certes je n'étais pas venu au monde dans un palais bleu avec des parents aimants mais ça constituait pour moi une force, je n'étais pas dépendant de la société, je pouvais me fondre parmi les groupes d'animaux et j'avais le contrôle du vent, les cieux pouvaient se déchaîner en quelques secondes.
Les portes face à moi étaient d'une grande taille et semblait être tout aussi robuste, je pénétrai dans cette "ville", et sentait tous les regards se posaient sur moi, j'étais un intrus à cette société, je n'avais pas de vêtements, seulement un pagne contrairement à tout ceux qui étaient vêtu de somptueux habits, il ne fallut pas longtemps pour qu'on me saisisse à nouveau et m'emmène dans le plus grand bâtiment de la ville.
Je n'opposai cette fois aucune lutte, je voulais avoir des réponses, et c'est de celui qui semblait être le dirigeant de la ville, que je les eu, il m'expliqua que j'étais un demi-dieux, que je n'étais pas le seul et que si je voulais en apprendre plus sur ceux qui étaient comme moi, je devrais m'installer à leur côté ici-même et participer à la vie de la société.
Lorsque je lui expliquai les dons que je possédais, il vit en moi le parfait éclaireur, pouvant changer de forme à ma guise, je serais apte à surveiller le camp sur de longues distante sans ne jamais être repéré, c'était un rôle qui me convenait, j'avais toujours aimé parcourir de longues étendues dans la peau d'un loup, d'un regard sérieux, j'hochai la tête en signe d'approbation.
Maintenant que j'avais les réponses à mes questions, je pouvais enfin vivre l'esprit tranquille et en apprendre plus sur les personnes qui m'étaient semblable, on me donna des habits tout aussi beaux, soyeux, propres que ceux des personnes qui me regardait avec mépris il n'y avait pas si longtemps, j'étais désormais leur égal et à celui qui voudrait me rabaisser, je montrerais la fureur d'un lion, je n'avais pas appris à bien me tenir comme eux mais j'avais appris à prendre soin des miens, à ne pas faire de différence, à partager.
Je n'étais pas là pour me faire bien voir et pour devenir l'ami de tout le monde, ils allaient vite le comprendre.
Doté d'un corps robuste que la forêt à su m'aider à façonner au fil des années, de cicatrices que mes amis animaux ont su me laisser en souvenir, pour que je puisse toujours me rappeler d'où je viens.
Je possède une longue chevelure brune m'arrivant au milieu du dos, pourquoi ? Parce que ça me plait tout simplement. Je n'ai pas besoin de rentrer dans un moule où tout nous est dicté.
J'ai autour du cou un collier, à celui-ci est accroché un croc, celui du loup qui m'a accepté au seing de sa tribut, qui m'a tout apprit, qui m'a quitté beaucoup trop tôt et qui a laissé un grand vide.
Même si aujourd'hui je peux porter leur magnifique vêtements, ce n'est pas pour autant que je me sens à l'aise dedans, et cela explique pourquoi je ne suis vêtu que de vêtements court me permettant des mouvements rapides et fluides, je préfère la praticité à la beauté, même si les deux sont sûrement faisable.
Mais face à ces nouvelles personnes c'est toute une autre histoire, ils portent un jugement physique, se trahissent entre eux, la confiance est absente, du moins elle n'ai pas aussi présente que dans une meute, comment leur accorder la mienne dans ces conditions...
Je reste donc souvent en retrait, le regard sérieux, l'expression du regard que je ne veux pas forcément amicale, tout simplement parce-que la solitude ne trahie jamais, cependant je ne suis pas idiot, je sais que parmi tous ses hommes et toutes ses femmes, se cachent certaines exceptions, des personnes qui méritent un grand respect.
Il m'arrive lorsque j'ai besoin de réfléchir, de faire le point, de m'agenouiller face à un arbre et d'essayer d'entrer en communion avec, la nature est calme et nous donne depuis le début de quoi survivre, elle est celle que chacun devrait remercier et si peu le font, c'est un besoin vital pour moi.
Pour me résumer en quelques mots: solitaire, courageux, dévoué, gentil, rancunier, protecteur, susceptible, sentimental et bien évidemment respectueux de la nature.